. La soirée qui avait changé ma vie. Samedi 22 janvier 2007. 2H du matin. Ce soir là, nous étions allés en boîte de nuit pour fêter nos vacances bien méritées. Il y avait notre groupe et nos amis les plus proches. Une épaisse fumée envahissait la salle, l'odeur de cigarettes -et de shit aussi- si étouffante et l'alcool qui coulait à flots. Bien sûr, aussi immatures que nous étions, nous en abusions. Je ne tenais pas sur mes jambes. Dansant de manière très douteuse, je décidai d'aller m'asseoir. Je fus pris d'un violent mal de crâne m'incitant à sortir de cet endroit. Avant tout, je cherchais mes compagnons. Je voyais Georg en train de draguer au bar et Tom assis à une table embrassant une fille à pleine bouche. Gustav quand a lui mettait la main au cul des filles sur la piste. L'esprit tranquille, je pouvais aller à l'extérieur.
. Je repensais à elle. Les rues étaient vides. J'étais seul. Je me retournai. Un vent froid me brûlait les joues. Le monde se glaçait tout autour de moi. Il pleuvait à fines gouttes. Je pensais à toi parce que ton image était sûre. Je la porterai en moi au-delà de 1000 mers. Pour retourner jusqu'à toi, pour retourner jusqu'à nous, il ne fallait pas que nous perdions.
. Peu importe ce qu'il pouvait se passer, je savais que je pouvais compter sur toi. Toi qui me connaissais par coeur, toi avec qui je me sentais si bien. Je pouvais rester dans tes bras des heures, respirer ton odeur, être auprès de toi , n'écouter que ta voix. Tu étais une des seules personnes qui m'avait accepté comme j'étais. Avec mes qualités, mes défauts. Mes différences aussi. Tu ne m'avais jamais jugé mais au fond, tu n'aurais pas osé. Dès que mon succès commença à prendre de l'ampleur, tu fus la première à m'épauler.
. J'avais passé une heure dehors. Je me sentais mieux. Ma céphalée était passée. J'appelai tous mes copains pour les prévenir que je partais. J'allais la rejoindre. Je lui avais promis que j'irais la voir. Je tiens toujours mes promesses. Je marchai pendant des minutes qui me parurent des heures. Enfin devant sa porte, je sonnai. Elle m'ouvrit souriante et heureuse de me voir.
"Tu m'as tant manqué mon fils".
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Le même style, revirement de situation à la fin. Vous aimez ?
J'oubliais : ce OS a été écrit pour un concours sur THsekunde, il a donc été écrit en peu de temps mais a été retouché par la suite. J'ai gagné un poster car j'étais dans les favoris
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